« Topographie d’une journée » et « Liaisons intempestives » sont deux vidéos liées qui peuvent être exposées séparément.
Dans ces deux vidéos l’image joue avec plusieurs niveaux d’abstraction. La figuration y est aussi présente (objet, animal, humain), et tout particulièrement avec des portraits. Les fragments vidéo ont été collectés et archivés pendant 3 ans et chaque image a été choisie autant pour ses qualités formelles que pour ce qu’elle représente. La quasi-totalité des plans qui composent ces vidéos sont fixes: elles ont presque un statut de photographie en mouvement. Le mouvement de la caméra fait quasiment irruption ça et là dans l’espace de manière fugitive comme pour soulager les yeux du spectateur et appuyer l’immobilité des autres plans. La narration des deux vidéos suit un ordre personnel obscur, c’est donc au spectateur de définir les liens entre les plans, s’il en trouve.